The Age of A.I. est la première série de vulgarisation qui va vous permettre de découvrir les bases de l’IA.
Produite par Google et YouTube Originals et découpée en 8 épisodes, la série va vous permettre de plonger facilement dans des nouveaux concepts comme le Machine Learning ou la vision par ordinateur. C’est porté à l’image par l’acteur Robert Downey JR plus connu pour son rôle d’Iron Man chez Marvel.
Ça commence comme un long clip promotionnel pour Google DeepMind qui peut faire penser à une vraie publicité pour le BigData à l’occidental. Mais une fois passé les deux premiers épisodes, ça décolle vraiment, particulièrement, avec le sujet sur les prothèses sensibles pour amputés. Au final, les 8 épisodes disponibles gratuitement, sont une source d’informations pour savoir avec justesse anticiper le monde de demain.
La caméra bouge beaucoup et chaque prise de vue est courte, avec beaucoup de gros plans sur les visages, les mains, les instruments de musique – ça va très vite, c’est normal c’est fait pour des téléspectateurs ayant une courte durée d’attention.
Les scénaristes derrière The Age of AI ont choisi de se concentrer sur l’idée selon laquelle l’IA peut nous améliorer et sans doute même nous remplacer. Le premier épisode nous présente Baby X, un avatar réaliste d’une petite fille développé par l’artiste d’effets spéciaux Mark Sagar, qui a aidé à créer King Kong avec Peter Jackson, et les personnages Na’vi dans Avatar pour James Cameron.
Dans le deuxième épisode, les spectateurs peuvent en apprendre davantage sur l’outil Project Euphonia présenté par Google lors de sa conférence I/O 2019. L’ancien linebacker de la NFL, Tim Shaw, utilise cet outil pour surmonter les problèmes d’élocution liés à sa santé. Cet épisode s’intéresse plus généralement à l’IA dans le domaine de la santé. Et c’est ensuite seulement que ça monte en pression.
C’est bien filmé, bien produit mais l’énorme problème de l’ensemble c’est que seul l’IA de Google est mise en avant. Rien sur les intelligences artificielles des concurrents. Pourtant très performants. Rien donc sur Facebook ou Apple, encore moins sur les IA d’Amazon, d’IBM, de Baidu ou de Tencent. Le fait de ne mentionner aucun des autres géants de la technologie, ou de ne pas expliciter la controverse qui tourbillonne dans l’industrie, laissera certains téléspectateurs se sentir manipulés, non pas par des intelligences artificielles mais bien par des intelligences humaines.