Le massacre de Maïdan début 2014 a déclenché un soulèvement sanglant qui a débouché sur l’éviction du président Viktor Ianoukovytch, la sécession de la Crimée et sa réintégration au sein de la Russie, et une guerre civile dans l’Est de l’Ukraine.
Les médias occidentaux ont présenté la Russie comme l’instigatrice de ces troubles, et cette dernière a été sanctionnée et unanimement condamnée. Mais la Russie était-elle vraiment responsable de ces événements ?
Ukraine on Fire offre une perspective historique sur les divisions profondes qui affectent la région et qui ont mené à la Révolution orange de 2004, aux soulèvements de 2014 et au renversement brutal du président Ianoukovytch démocratiquement élu.
Présenté par les médias occidentaux comme une « révolution populaire », ce véritable coup d’État a été orchestré et perpétré par des groupes ultranationalistes et par le Département d’État américain.
Le journaliste d’investigation Robert Parry révèle que, dans les années 80, des ONG politiques financées par les États-Unis et des agences de presse ont pris le relais de la CIA, et commencé à promouvoir les desseins géopolitiques des États-Unis à l’étranger.
Oliver Stone, producteur délégué, a eu le privilège de découvrir les dessous de l’affaire en interviewant l’ancien président Ianoukovytch et l’ancien ministre de l’Intérieur Vitaliy Zakharchenko, qui lui ont expliqué que l’ambassadeur des États-Unis et différentes factions à Washington avaient activement conspiré pour provoquer un changement de régime en Ukraine.
En outre, dans son premier entretien avec Vladimir Poutine, Stone a interrogé le président russe sur l’importance de la Crimée, sur l’OTAN et sur la longue tradition d’interférence des États-Unis dans la région, notamment leur ingérence dans les élections et leurs efforts pour instaurer un changement de régime.
Ce documentaire est initialement sorti en 2016, mais comme on pouvait s’y attendre, Stone a rencontré des problèmes pour le faire distribuer aux États-Unis et dans les pays occidentaux. Une version doublée en russe avait rapidement vu le jour et avait été diffusée à la télévision russe, mais jusque-là, les peuples du « monde libre » n’avaient pas eu accès au documentaire dans son intégralité.