Frédéric Beigbeder était à la mode. A la fin du XXème siècle. Aujourd’hui il aimerait retrouver cette odeur de sainteté. Par tous les moyens. Quoi qu’il [LUI] en coûte. Malheureusement rien n’y fait. Quoi qu’il fasse ça sent le renfermé, le resucé, bref le dépassé. A sa décharge il est dur en même temps de se renouveler quand l’on sort dans des boites de nuits où les filles ont l’âge de la sienne. Si l’écrivain, le journaliste et le DJ n’excite plus les jeunes filles en fleurs, il fallait se frotter au métier de réalisateur. Comme un appel au secours. Le cinéma reste le moyen le plus sûr d’attirer une dernière fois la curiosité des pucelles sur soi. Mais à en croire la dernière bande-annonce affligeante de son prochain film [L’idéal] avec au casting Gaspard Proust, ça n’intéresse personne. Enfin si, 9056 personnes…
L’Idéal, n’est autre que la suite de 99 francs, où cette fois, pour la suite des aventures, Gaspard Proust se transforme en chasseur de top models dans l’Europe de l’Est. Avec une phrase dévoilée dans le teaser qui se suffit à elle-même pour résumer la totalité du projet : «Pourquoi faire un film sur moi? Peut-être parce que ma vie est plus intéressante que la vôtre ? J’sais pas.»
Tout ça ressemble encore une fois à une vaste imposture organisée. Un peu comme les chiffres de vente de VOGUE. Jetez un œil d’ailleurs sur la page Facebook de Vogue Paris avec ses 4 300 000 fans quasi fictifs, mais qui en réalité à du mal à dépasser les trente like sur ses publications. Étrange non ?
Tout comme Lui Magazine (dirigé par Frédéric Beigbeder, tiens donc), Purple Fashion magazine, L’Officiel Hommes ou encore System Magazine…
Des manœuvres bien organisées pour asseoir une influence qui en réalité n’est rien de plus qu’une tentative propagandiste ratée. La jeunesse du monde ne les lit plus depuis longtemps et les regardent encore moins…