L’adaptation sur grand écran du roman à succès Capital Humain de Stephen Amidon, par le réalisateur italien (Paolo Virzì) de La prima cosa bella est une très belle surprise cinématographique. Sur un synopsis simple : Près du Lac de Côme en Italie. Les familles de la richissime Carla Bernaschi et de Dino Ossola, agent immobilier au bord de la faillite, sont liées par une même obsession : l’argent. Un accident la veille de Noël va brutalement changer leurs destins.
On retrouve ici une Valeria Bruni-Tedeschi remarquable dans ce thriller économique à la frontière de la satire sociale où l’on comprend que pour savoir que l’argent ne fait pas le bonheur, il vaut tout de même mieux avoir connu avant le bonheur et l’argent.
Paolo Virzì réussit ici selon nous un tour de force narratif que Balzac n’aurait pas renié. Normal alors que le film soit en route pour les Oscars.