Cet été, les écrans de ciné vont voir débarquer I’m still here – The lost year of Joaquin Phoenix. Un pied-de-nez qui fera passer la guerre des mondes d’Orson Welles sur CBS en 1938 pour une simple blague de fin de soirée open bar.
Petit flashback. En 2008, Joaquin Phoenix annonce qu’il quitte le cinéma pour se consacrer à la musique. S’en suivent plusieurs années de déchéance marquées par une barbe hirsute, un bel embonpoint et quelques couvertures de presse à scandale. Et voilà que nous apprenons qu’il s’agissait d’un canular pour tourner un vrai-faux documentaire. L’histoire d’un destin qui bascule filmé par le beau-frère de l’acteur, Casey Affleck (acteur et réalisateur, frère de Ben Affleck et époux de Summer Phoenix, sœur de Joaquin et River Phoenix. Quand on vous dit que le cinéma est une grande famille…).
Avant de pouvoir porter son message et son questionnement sur un monde où la starification est devenue un exercice de la manufacture des médias. Où la célébrité est créée et détruite de toute pièce par une élite aussi légitime pour parler de talent que Paris Hilton pour parler de maçonnerie. Avant tout cela donc, il faudra passer outre le scandale de tous ces grands noms (Jack Nicholson, Bruce Willis, Danny Glover, Billy Cristal, Robin Wright Penn, Danny de Vito…) qui ont participé involontairement au vrai faux docu fiction réel.
Malheureusement, Hollywood n’aime pas être roulé dans la farine. Dommage. Nous, on applaudit.