N’en déplaise aux jeteurs de sort, Frederic Beigbeder est un homme intelligent. Très intelligent même. Et l’intelligence mène toujours à la prise de risque. Après sa récente mise en scène dans un spot étrange, l’ancien créatif honteux de la publicité, ose le diable avec le cinéma.
Un premier film qui arrive quinze ans après la sortie du livre. Comme si le réalisateur voulait séduire la nouvelle génération. Lassé des précédentes, il s’attaque avec ce long métrage à émoustiller les jeunes filles en fleurs.
Maintenant qu’il apparait dans le dictionnaire, sa seule issue de secours contre la vieillesse, ne pouvait être que de ressortir son slogan de jeunesse : L’amour dure trois ans.
Il ne restait plus que Marc Marronnier pour tenter, encore, peut être une dernière fois, de provoquer. Un souvenir nostalgique de jeunesse. Déjà lointain. « Critique littéraire le jour et chroniqueur mondain la nuit, il vient de divorcer d’Anne. Il est sûr à présent que l’amour ne dure que 3 ans. Il a même écrit un pamphlet pour le démontrer mais sa rencontre avec Alice va ébranler toutes ses certitudes ».
Sans vanité, il immortalise, ici, l’histoire de ses passions tristes. Dans la peau cette fois de Gaspard Proust. Avec une famille recomposée époustouflante : Louise Bourgoin , Joey Starr , Jonathan Lambert , Frédérique Bel , Elisa Sednaoui , Bernard Ménez , Nicolas Bedos , Anny Duperey , Valérie Lemercier… Bande Annonce.