Il est une règle morale tacite au cinéma : on ne doit pas ajouter la loose aux situations d’injustice.
Heureusement, quelques courageux réalisateurs bravent cet interdit à la manière des frères Farrelly. Ou de Karan Kandhari.
Avec Hard Hat, nous suivons les aventures de trois immigrés, exploités, spoliés, sous-payés et mal traités. Mais surtout, de vrais François Perrin en puissance.
Le résultat est un film plus touchant et doux, que colérique. Ce qui nous rappelle avec bonheur que l’indignation peut aussi être poétique.