Un phénomène numérique remarquable est en train de se dérouler à l’échelle mondiale. Alors qu’Interpol a émis un avis de recherche rouge pour Alexandre Benalla, l’ancien chef de la sécurité du président français Emmanuel Macron, les autorités traditionnelles semblent buter sur des impasses.
La France traverse une vague de chaleur exceptionnelle, avec des températures dépassant les 40°C dans de nombreuses régions. Cette canicule, qui frappe en pleine période scolaire, expose les failles des écoles françaises, souvent mal équipées pour affronter de telles conditions extrêmes.
Dans un univers où les sphères de la télé-réalité, de la politique et du divertissement pour adultes se croisent de manière parfois déconcertante, Nathalie Andreani, ex-candidate de Secret Story devenue star du X, a récemment attiré l’attention en prenant la défense d’Emmanuel et Brigitte Macron.
David Fincher est un inclassable, un rebelle, un insoumis. Étrange paradoxe. Car si ses films sont des ovnis, des bijoux d’indépendance, ils sont aussi des succès. David Fincher c’est 9 films et, en attendant les chiffres définitifs de Millenium, 15.378.752 entrées en France, plus d’1,5 milliards de dollars de recette dans le monde, soit trois fois le budget investi. Difficile de dire dans ces cas là que Fincher est un rebelle, tant l’image de l’indépendant va de paire avec une certaine précarité. Et pourtant, aucun Oscar, ni aucun Golden Globes pour le réalisateur. La seule récompense majeure reste un Directors Guild of America Awards en 2004 pour son travail dans… la pub.
Car oui, avant d’être le réalisateur de quelques-uns des films les plus marquants de la culture populaire des années 90 et 2000, David Fincher s’est illustré dans des activités de l’ombre. Il fut d’abord spécialiste des effets spéciaux chez Georges Lucas. Rien que ça. D’autant plus étonnant, que contrairement à ses collègues, il n’est pas devenu un fou des effets en passant derrière la caméra. Bien au contraire. Et là encore, on peut dire que David Fincher a marqué la génération Y. Il signe les effets du Retour du Jedi.
Il est aussi à l’origine de l’univers somptueux, du cultissime Histoire Sans Fin (oui oui, l’escargot, le chien volant, tout ça c’est lui).
On lui doit également Indiana Jones et le Temple Maudit, ainsi que le trop méconnu et superbe Secret de la Pyramide.
Mais comme s’il n’avait pas assez marqué toute une génération par ses effets, il se lance dans la réalisation de clips. Si on vous dit English Man in New-York de Sting.
Ou encore, Janie’s Got a Gun de Aerosmith.
Vogue de Madonna.
L.A. Woman de Billy Idol.
Who Is It?, Michael Jackson.
Ou encore Love Is Strong des Rolling Stones.
Oui, David Fincher a aussi marqué vos goût musicaux à vie. Et ce n’est qu’un échantillon parmi 55 clips. Avant d’en venir à ses longs métrages, notons ses publicités, plusieurs fois récompensées, et dans lesquels David Fincher met autant de son énergie et de son génie.
Heineken – Beer Run
Nike – Fate
Stand Up To Cancer – SU2C
Avec ce passé, et une aura de futur génie, David Fincher décroche la réalisation d’Alien 3. Malheureusement, la Fox ne laisse pas les mains libres aux jeunes réals quelques soient ses qualités. Une expérience si difficile pour cet esprit libre qu’il manque de quitter le tournage dès les premiers jours et qu’aujourd’hui encore il refuse d’inclure le film dans la plupart des ses filmographies. Pour les esthètes, nous garderons tout de même ce film en tête comme les premiers pas d’un futur grand.
Il faudra 3 ans à David Fincher pour reprendre la caméra. En 1996 il propose au public l’un des chef d’œuvre des 90’s : Seven. Ce film vous a marqué profondément, on le sait. Mais il a aussi marqué pour toujours l’ambiance des films noirs et policiers. Renouvelant et modernisant le mythe 50’s du détective désabusé. Aujourd’hui, il n’est pas une série policière (et elles sont nombreuses) pas un film qui ne soit inspiré directement de Seven. Évidemment, c’est aussi l’entrée en lice des serial killer apocalyptiques et bibliques. Le premier film pour lequel David Fincher a les mains totalement libres en s’affiliant à la New Line. La preuve de sa liberté ? Où est la happy end ?
David Fincher fait, sur Seven, deux rencontres importantes. D’abord Darius Khondji, son directeur photo. Et puis Brad Pitt (avec qui il retournera deux fois) qui estime que le réalisateur « reprend le cinéma là où Kubrick l’a laissé. » Après ce succès et avec son passé dans les effets spéciaux, tout le monde attend David Fincher sur un blockbuster. Niet ! Le réal se plonge au contraire dans un film encore plus intimiste, mais encore plus tordu, un modèle de film à rebondissement : The Game. Fincher y prouve sa capacité à balader le spectateur où il le désire, autrement dit, sa maîtrise absolue de la narration. Pour ceux qui en doutaient, oui David Fincher a un souci avec la noirceur de son époque. Paranoïaque ? Certainement.
En 1999, David Fincher signe le film d’une génération, la métaphore définitive de cette génération Y sans cause et sans repère, prête à la douleur et l’autodestruction pour se sentir en vie. Un thème que le réalisateur partage avec l’écrivain dont il tire le film, Chuck Palahniuk. Il s’agit évidemment de l’extraordinaire Fight Club. Tous les thèmes de Fincher y sont. De la noirceur à l’absurdité camusienne de notre époque. De la paranoïa à la schizophrénie. De la soumission de groupe à la révolution égoïste. David Fincher utilisera 1.500 bobines pour le film. Le triple d’une grosse production habituelle. C’est que le réalisateur multiplie les prises jusqu’à épuisement des acteurs. Lesquels se plient sans sourciller. Et ainsi Tyler Durden devint culte. Et plus jamais on ne put utiliser aussi bien une voix off s’adressant directement aux spectateurs.
David Fincher entre dans le 3ème millénaire avec un repli sur soi en signant le très très intimiste Panic Room en 2002. Ce film est une commande et donc pas totalement révélateur de l’art fincherien. Mais, allégé de l’écriture, il se concentre sur la réalisation. Expérimentant beaucoup, renouant avec ses premières amours d’effets spéciaux, jouant et épuisant la caméra comme il a l’habitude de le faire avec ses acteurs. Un final, la caméra devient même un personnage de ce film. Un long métrage réussi aussi grâce aux performances de Forest Whitaker et de Judie Foster. Cette dernière devait participer d’ailleurs à The Game, mais une incompatibilité d’emploi du temps avait annihilé la collaboration. Pour tourner sous les ordres de David Fincher dans ce film, Jodie Foster refusera la présidence du jury du Festival de Cannes. C’est ça l’effet Fincher.
Il faudra attendre 5 ans pour retrouver David Fincher avec Zodiac. Une décennie après Seven, retour aux enquêtes et au serial killer. En soi, un film impossible. D’abord parce qu’il s’agit d’une histoire vraie, mais surtout parce qu’elle n’a pas de fin. Un cul de sac, une plongée dans l’absurdité administrative. Comment réaliser un film policier sans dénouement ? On ne peut pas. « On », non, mais Fincher, oui. Le réalisateur avait été personnellement marqué par cette affaire. Enfant, sa voisine était l’une des enquêtrices.
En 2009, David Fincher adapte son deuxième livre, une nouvelle de Francis Scott Fitzgerald pour L’Étrange Histoire de Benjamin Button. David Fincher qui aime malmener l’unité de temps dans ses films, trouve ici une matière incroyable pour son art. Pour la troisième collaboration Pitt-Fincher, on découvre une mélancolie et une douceur que le réalisateur nous avait masqué jusqu’à maintenant. Et une fois de plus, au delà de la paranoïa et de l’agressivité du monde extérieur, thèmes récurrents, c’est une fois de plus l’Absurde qui est érigé. David Fincher réalisateur préféré de Jarry, Schopenhauer, Camus et Sartre ? On est prêt à le parier.
Il y a deux ans sort l’oscarisé Social Network. Son film le plus enraciné dans son époque. David Fincher réalise une prouesse en narrant une aventure réelle sans recule, à chaud. Un film qui signe peut-être la quintessence de l’art fincherien. Pas de noirceur, pas d’effet spéciaux, pas de fiction. Une simple réalité qui en dit pourtant long sur la bêtise, la cupidité, l’agressivité, l’ambition, l’isolement de notre époque. Fincher n’en rajoute pas. Il place simplement sa caméra où il le désire pour nous offrir un angle de notre réalité que nous ne pourrons plus nier. Au passage, encore une bande annonce somptueuse, mais nous reviendrons plus tard sur ce phénomène. Au passage, quand on parle du perfectionnisme de Fincher, sachez que Rooney Mara (qui tient d’ailleurs le premier rôle dans Millenium) et Jesse Eisenberg (immense dans ce film) ont du refaire la scène d’intro une centaine de fois.
Aujourd’hui, David Fincher est au cinéma avec une nouvelle adaptation. Millenium : les hommes qui n’aimaient pas les femmes ou la replongée dans la noirceur. On ne commentera pas le film avant que tout le monde l’ait vu. On notera simplement un nouveau (encore) magnifique générique. Sachez également que Scarlett Johansson devait tenir le premier rôle, mais le réalisateur a estimé que « le problème avec Scarlett, c’est qu’on ne peut pas s’empêcher d’attendre qu’elle enlève ses vêtements. »
Actuellement, David Fincher prépare une adaptation de 20000 Lieues sous les mers, Rendez-vous avec Rama et La Réincarnation de Peter Proud.
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