Ça pourrait devenir le film le plus rentable de l’histoire du cinéma français, mais en attendant c’est le phénomène indé de cette fin d’année.
Pour 150 euros, Djinn Carrenard a réussi à boucler un film applaudi dans tous les festivals. Comment ? Facile. Caméra prêtée par un ami, acteurs non payés, formation grâce au tutoriels internet, répétition dans un squat… bref, système D. Cette débrouille qui revient fort (encensé, avec nostalgie, par Steven Spielberg et J.J. Abrams lors de la sortie de Super 8).
Djinn Carrenard commence par réaliser des clips, puis en 2008, il écrit et réalise White Girl In Her Panty. 25.000 vues en un week-end. Beaucoup de clics pour un déclic, il se lance dans l’aventure Donoma.
Djinn Carrenard revendique des influences marquées, « Spike Lee, Jim Jarmusch, ou encore Melvin Van Peeples, de vrais réalisateurs indépendants ».
Un vrai réalisateur typique de cette nouvelle génération. Mais quelle génération ? 2.0 ? Indignés ? Démerde ?