C’est d’abord de la puissance. Mais aussi de la grâce. Et puis, ce quelque chose d’ésotérique, de quasi cosmogonique. Marc-Antoine Locatelli met en scène le danseur Lucas Boirat dans une chorégraphie à deux. Avec cette superbe particularité que le partenaire est une lumière.
Une lumière changeante, dont on ne sait, finalement, si elle s’adapte au mouvement du corps humain, ou si elle impose la chorégraphie. Et dans cette danse d’attraction-répulsion, d’amour-haine, entre une lumière et un homme, c’est toute l’histoire de l’âme profondément schizophrénique et multiple de l’humain qui se dessine.
Le tout servi par le morceau Ants du DJ américain edIT.