Selon ses propres dires, Carlen n’est pas une intellectuelle. Elle aime les films de Leslie Nielsen, Ja Rule et les bonnes vieilles comédies américaines. D’ailleurs, le ciné, ce n’est pas vraiment son truc. Carlen Altman tient une compagnie de bijoux qui vend des rosaires et des chapelets juifs (jewishrosaries.com). Pourtant, le cinéma est une affaire de famille. Son père Bob Altman (rien à voir avec Robert Altman, mais acteur tout de même, connu pour son rôle de Uncle Dirty) a séduit sa mère, agent, lors d’une audition.
Et les gènes ont fini par rattraper Carlen. Elle joue dans un show pour la chaîne de son campus SUNY-Binghamton College.
Le déclic. « Notre show a été retiré de l’antenne. On avait fait une parodie de clinique pour personnes violées. C’était des groupes de viol compétitifs, comme savoir qui avait été violé le plus de fois ». Ensuite, un stage dans la chaîne de comédie référence aux US, Comedy Central, lui donne confiance en elle quand ils acceptent de tourner une pub dont elle a écrit le scénario.
Maintenant que sa carrière d’actrice décolle, elle ne change pas et avoue toujours ne pas apprécier « traîner avec des groupes d’impro à bouffer des burgers ». Après avoir rencontré le réalisateur-scénariste Alex Ross Perry, elle tourne dans You Wont Miss Me et The Color Wheel. Deux prestations reconnues.
Les critiques du cinéma indépendant en ont fait leur chouchou, lui offrant la beauté d’une star de la Nouvelle Vague et une présence désarmante à l’écran.