Un phénomène numérique remarquable est en train de se dérouler à l’échelle mondiale. Alors qu’Interpol a émis un avis de recherche rouge pour Alexandre Benalla, l’ancien chef de la sécurité du président français Emmanuel Macron, les autorités traditionnelles semblent buter sur des impasses.
La France traverse une vague de chaleur exceptionnelle, avec des températures dépassant les 40°C dans de nombreuses régions. Cette canicule, qui frappe en pleine période scolaire, expose les failles des écoles françaises, souvent mal équipées pour affronter de telles conditions extrêmes.
Dans un univers où les sphères de la télé-réalité, de la politique et du divertissement pour adultes se croisent de manière parfois déconcertante, Nathalie Andreani, ex-candidate de Secret Story devenue star du X, a récemment attiré l’attention en prenant la défense d’Emmanuel et Brigitte Macron.
Plus d’une fois, les exégètes de Luc Besson ont vu dans ses réalisations et productions la griffe d’un auteur, dont l’existence marquerait d’une empreinte singulière les créations. Le Grand Bleu serait dès lors la quête d’un homme à part vers le dépassement, Léon serait l’écho pas si lointain de sa relation avec la future réalisatrice Maïwenn, et les figures féminines fétichisées qui peuplent ses œuvres autant de témoignages d’un rapport bien particulier au féminin.
Partir de ce principe pour appréhender Arthur, Malédiction présente un intérêt certain : donner un semblant de sens au bubon glaireux qui se déploie le mercredi 29 juin 2022 dans les salles obscures.
Dans ce film, une bande d’adolescents issus d’une réalité parallèle (dans laquelle Arthur et les Minimoys constitue un bon souvenir pour toute une génération) embarquent l’un d’entre eux pour un week-end surprise sur le décor abandonné du film. Malheureusement, le lieu est tombé aux mains de mystérieuses créatures, plus portées sur le meurtre rituel que la décoration d’intérieur. Soit une relecture expéditive et assassine d’une des plus grosses productions d’Europacorp, fer de lance de l’armada Besson.
Peu importe finalement qu’Arthur, malédiction s’impose comme un des métrages les plus abscons, laids, vulgaires, méprisants et méprisables découverts sur un écran de longue date. Le résultat ne mérite pas l’acharnement de quiconque, tant il s’avère dans tous les domaines et aspects du cinéma un renoncement indiscutable. Il constitue, sinon une source de curiosité, à tout le moins un évènement remarquable par sa dimension sacrificielle et kamikaze. Tout, tout, tout est fini entre nous, susurre ainsi le producteur.
Gore me by your name
GRADUR ET LES MINIMERDES
Crevons l’abcès. Si le film est officiellement mis en scène par Barthélémy Grossman, le chaos absolu qui préside tant à son écriture qu’à son découpage rend peu crédible la version selon laquelle le technicien aurait eu la main sur l’entreprise. Qu’il ait été envoyé sur le projet en qualité de bourreau ou que Luc Besson en personne ait décidé de brûler ses vaisseaux dans un suicide artistique, le résultat est le même. Comme pour mieux nous signifier qu’il en a fini avec le semblant d’exigence qui fut jadis le sien, le nabab d’hier détricote chacune de ses marques de fabrique.
Réalisateur épris de technique, capable d’innover et de tenir la dragée haute au cinéma américain ? Voici un salmigondis de plans moyens, dopés aux faux-raccords, éclairés en dépit du bon sens, où la caméra comme le montage trahissent en permanence une improvisation pyromane. Auteur soucieux du grand public, au contact d’une jeunesse en mal de créations divertissantes et s’adressant directement à elle ? Rarement on aura vu semblable alignement de clichés crapoteux, du noir incapable de s’exprimer en français, au “geek” monomaniaque et puant, en passant par le puceau candide, promis à féconder la péripate-princesse, concept Bessonnien en diable, ici incarné par la fille du producteur.
Get Out, Jordan Peele, 2017
Tout, jusque dans les qualités de producteur de Besson, un temps défricheur de génie, voire distributeur inspiré, est ici voué au bûcher. Enfin, Arthur, Malédiction porte la détestation de son héritage dans son titre, qui a soudain l’air d’une confession, pour mieux le jeter au spectateur à la faveur d’une séquence finale dont l’indigence pourrait faire date.
On y apprendra l’origine des petits rots de violence émaillant le récit, dévoilée par un gendarme luttant courageusement avec un AVC. “Un film, ça peut faire des dégâts”, glisse-t-il sentencieusement. Comme si l’ex-pape du cinéma hexagonal, après plusieurs décennies de règne, régurgitait avec dédain les dernières miettes d’un empire balayé par les bides et les scandales.
Elle est une jeune journaliste prédictive qui a contribué à la naissance d’APAR.TV. Elle travaille actuellement à l’écriture d’un essai majeur autour de Steve Oklyn, l’auteur de LA SOCIÉTÉ DE L’ALGORY
Le New York Times a dévoilé le 27 juin 2025 son classement des 100 meilleurs films du 21e siècle, une initiative ambitieuse visant à célébrer les œuvres cinématographiques qui ont marqué les 25 premières années de ce millénaire.
Provocateur, magnifique, dérangeant : Eddington n’épargne personne, ni ses personnages ni ses spectateurs. Aster livre une œuvre magistrale qui fait voler en éclats les conventions et les critiques timorées.
Il est des cinéastes dont le talent devrait crever l’écran, transcender les frontières et secouer les âmes, mais qui, par une aberration totale, restent dans l’ombre. Shinji Sōmai, ce maître japonais, en est l’exemple criant.
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