James « Tony » Gandolfini : mort du parrain des séries, Libération.fr. James Gandolfini, alias Tony
Soprano, est mort, Le Figaro. Même titre pour le Nouvel Obs. Et plusieurs unes de journaux papier.
Énorme émotion médiatique, populaire et néanmoins schizophrénique en ce 19 juin 2013 avec l’annonce de la mort de James Gandolfini, ou plutôt de Tony Soprano. Car, nous avons tous vécus cette même scène ce jour là :
-Putain, James Gandolfini est mort.
-Qui ?
-Le mec des Sopranos.
-Nooooon ?
Oui, James Gandolfini est, dans l’esprit de chacun, le personnage principal de l’une des séries les mieux écrites de tous les temps. Celle qui a prouvé l’intérêt du story telling.
Et voilà l’un des effets inattendus de l’écriture des show télé. De nombreux personnages de séries nous ont accompagnés durant des années. Mais ils avaient alors la superficialité d’un canari.
Aujourd’hui, paradoxes, désirs, déchirements, peurs et amours, les persos télé sont le reflet de la complexité humaine.
Des personnages que l’on connaît mieux que nos proches.
Et oui, le story telling ne l’avait pas prévu, mais à cause de lui, la moitié, voir les deux tiers, de la planète va porter le deuil d’un personnage à un moment ou un autre. Il suffit de voir la réaction des fans de Game of Thrones lors de la mort des personnages.
Walter White, Dexter Morgan, Nicholas Brody,… que de larmes à verser encore.