« Il y a un surréalisme inhérent à la photographie. Au premier regard, la plupart des photographes paraissent faire sens, sans doute aucun. Mais alors que tout est donné pour acquis dans une photographie, rien n’est vraiment expliqué. Le médium qui a été inventé pour nous donner des réponses, a créé un monde à lui ». Ce monde, Mårten Lange s’y plonge avec délectation. La série Anomalies, de ce Suédois de 27 ans, est une plongée dans les eaux communes à l’hyperréalisme et au surréalisme. Des objets du quotidien deviennent soudainement inaccessibles, incompréhensibles. Une mise en scène qui détourne le sens des choses. Des situations qui frôlent, par moment, l’illusion d’optique. Mårten Lange, comme le lapin de Lewis Carroll, pointe pour nous l’envers du décor, le fantastique qui nous entoure. Ou plutôt, le fantastique qui habite les pellicules d’un appareil photo « qui n’est autre que l’exploration de ma propre expérience de la réalité ».
Retrouvez chaque jour le portrait de deux photographes de la sélection du festival.
Andrey Bogush, Russie / Finlande
Kim Boske, Pays-Bas
Émile Hyperion Dubuisson, France / États-Unis
Katarina Elvén, Suède
Ina Jang, Corée du Sud / États-Unis
Anouk Kruithof, Pays-Bas / Allemagne
Mårten Lange, Suède
Marie Quéau, France
Awoiska van der Molen, Pays-Bas
Marc Philip van Kempen, Pays-Bas / Allemagne