Voilà un mariage emprunt de sensualité. Un mariage entre un photographe et son modèle, Bryson. « Ma première incursion dans l’image de mode. J’aime me fondre dans les grains de sa peau, ils sont comme les grains du film ». Emile Hyperion Dubuisson est un travailleur de la lumière. Dans ses portraits, il aime surexposer sa pellicule. Les visages se mêlent et semblent même se dissoudre dans leur cadre. Il faut pour ça un modèle parfait. Ce Français de 35 ans, installé à New-York, l’a trouvé avec Bryson. « Modèle et muse, c’est un personnage de Gatsby Le Magnifique. Les photographies sont imprimées sur du papier journal ; il se pourrait que l’image se meuve et même, après un certain temps, disparaisse ». Evanescence et fugacité de la beauté surexposé : un concept que n’aurait certainement pas renié Fitzgerald.
Retrouvez chaque jour le portrait de trois photographes de la sélection du festival.
Andrey Bogush, Russie / Finlande
Kim Boske, Pays-Bas
Émile Hyperion Dubuisson, France / États-Unis
Katarina Elvén, Suède
Ina Jang, Corée du Sud / États-Unis
Anouk Kruithof, Pays-Bas / Allemagne
Mårten Lange, Suède
Marie Quéau, France
Awoiska van der Molen, Pays-Bas
Marc Philip van Kempen, Pays-Bas / Allemagne