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Anne-Flore TRICHILO : On dirait le Sud !

Anne-Flore TRICHILO : On dirait le Sud !

Anne Flore Trichilo n’est pas une réalisatrice comme les autres. Comme beaucoup d’anciennes modèles elle est passée derrière la caméra, sauf qu’elle, elle a vraiment réussi à imposer son univers ultra-sensible et son esthétique naturelle. Les marques sont donc forcement tombées amoureuse de son talent.
Aujourd’hui elle nous présente son prochain film « Bambola » tourné dans le sud de l’Italie qu’on attend avec autant d’impatience que la première journée d’été.
Profitons du temps qu’il nous reste pour en savoir plus sur celle qui a l’habitude de faire tourner les têtes…

« Le point de départ de Bambola vient de mon envie de filmer la Calabre (une région du sud de l’Italie d’où mon père est originaire). J’ai passé toutes mes vacances d’été à Siderno lorsque j’étais enfant et j’y retourne tous les ans comme un appel de retour aux sources.
Quand je parle de la Calabre, on me dit : «C’est où ?» Dans le sud. «A côté de Naples ?». Non, plus au sud, à côté de la Sicile. «C’est le talon de la botte ?». Non, ça c’est les Pouilles, nous c’est les orteils. «C’est dangereux avec La Mafia locale ?». Pas pour toi, ils sont après les gros poissons.
Pour moi, c’est la vraie Italie… pauvre et abandonnée par l’état, les touristes se comptent sur les doigts d’une main.
J’avais envie de capter l’ambiance particulière de cette région baignée de lumière dorée, pleine de richesse humaine et naturelle inexploitées où le dialecte calabrais (incompréhensible pour un italien du nord) fait figure de langue nationale.

De plus, j’avais envie de me remettre en danger et de travailler seule avec ma petite caméra et mon micro. Retrouver le plaisir du casting sauvage (excepté pour le rôle de Raffaella qui est ma petite sœur de cœur), négocier des autorisations de lieux de tournage, convaincre le garçon de café de revenir travailler pour jouer son propre rôle alors qu’il vient de donner sa démission, persuader Francesco (le petit garçon) de participer au tournage et de laisser ses copains le temps d’une après midi en utilisant tous les subterfuges possible : assiette de pâtes, granita au café, glaces…
J’ai travaillé de manière impulsive selon l’emploi du temps de chacun pendant 5 jours à partir de 16h pour éviter la grosse chaleur. Cet exercice de teaser est une première étape qui m’a beaucoup appris et surtout me fait réaliser que j’ai envie d’aller plus loin avec cette histoire : le portrait de la Calabre à travers une jeune femme de passage dans la région.
En attendant, je continue à travailler sur des projets publicitaires avec SUPERETTE, qui m’accompagne aussi sur mon prochain court-métrage, mettant en scène une femme d’une cinquantaine d’années, une série de cartes postales compromettantes, des costumes d’hommes hyper bien taillés… »


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