Plus de deux ans après le #metoo, il semblerait que les femmes se sont rassemblées pour constituer une nouvelle vague féministe, ou plutôt une déferlante créatrice qui libère autant qu’elle questionne.
Parmi ces milliers de filles qui surfent sur la vague ténue qui nous rapprocherait d’un rivage matriarcal, il y a des pépites.
Nous vous en révélerons quelques unes au cours des semaines à venir.
En France les féministes-artistes auto-proclamées telle Emma Becker, Christine & The Queens ou encore Rebecca Zlotowski apportent une contribution aussi maigre que leur string de luxe au « combat ».
Entre putasserie faussement radicale, vulgarisation outrancière et bons sentiments, on peut malheureusement dire que toutes les femmes ne font pas du bien à la cause des femmes.
Parce que l’on a toujours préféré les inconnues aux fausses ingénues, les princesses à l’égo muet plutôt que les branchées, les fantaisistes aux cathodiques, les discrètes plutôt que les tapageuses, les travailleuses plutôt que les tapineuses…
Nous allons vous parler de filles/femmes artistes, réalisatrices, musiciennes, illustratrices, sculptrices. Comme nous aussi on adore les filles de joie, notre premier coup de cœur, est un pour un coup de crayon, carné, rosé et flamboyant comme la vulve de la pub Vania en mieux. Un film pornographique positif et diablement sexy sous le titre simple de XX réalisé par l’excellente
Serafima Serafimova.
Voir aussi Flawed, un court-métrage sur l’acceptation de soi et les mécanismes féminins liés à leur apparence.
Une sorte de miroir du miroir.