Steve Cutts a fait de nos personnages préférés des cartoons de notre enfance des losers, des clochards, des anti-héros, des obèses, des dégueulasses. A travers un court-métrage d’animation, il nous narre la façon dont laquelle Jessica Rabbit a raté sa vie. Elle est désormais obèse, Roger Rabbit est alcoolique et il s’ennuie à mourir dans un appartement à l’abandon. Sa robe rouge est désormais un torchon couvrant à peine sa poitrine plus grasse que sexy et sa voix s’est transformée en celle d’un charretier, celle du gentil réalisateur en l’occurrence. On découvre Alf serveur au Mc Do, les Schtroumphs en clodos, Snoopy en vendeur de Kebab etc. Ça nous fait rire mais pas tant que ça. Comme si la folie et la beauté des histoires de notre enfance s’était envolée à jamais. Perdue au milieu des jeux vidéos et autres applications androïds. Nos derniers souvenirs sont salis à jamais, les souvenirs, c’est tout ce qu’il nous restait. Merci Steve Cutts.