Selon les réalisateurs, « tout ce que « Hold-up » avait initié et suspecté sous forme de questionnement est maintenant révélé et prouvé ». Il n’y a qu’à voir le titre du documentaire, Primum non nocere (premier principe du Serment d’Hippocrate, « d’abord, ne pas nuire ») pour comprendre que ce ne sont pas des bonnes nouvelles. Effets secondaires des vaccins, cris d’alarme des médecins, mensonges d’État, chiffres falsifiés, tout va y passer. En somme, une crise dite sanitaire passée au peigne fin par « d’anciens journalistes de TF1, France Télévisions, Canal +, et de l’AFP ».
Le documentaire est produit sur le même modèle que son prédécesseur : de nombreux invités font part de leur expérience avec leur expérience professionnelle ou leur engagement citoyen. Ainsi, on retrouve, entre autres, Amine Umlil, docteur en pharmacologie et juriste, Pierre Jovanovic, journaliste et écrivain, John O’Looney, thanatopracteur, Rui Fonseca e Castro, juge au Portugal… mais également de nombreux Français venus témoigner des effets secondaires qu’ils ont subis. Un casting qui doit à n’en pas douter déjà faire saliver certains médias qui s’étaient échinés à discréditer « Hold-up », dont le succès retentissant avait été alimenté par les censures et dénigrements multiples subis.
Le message est évidemment de souligner les incohérences des politiques sanitaires, les mensonges médiatiques ou étatiques, et les conséquences que tout cela a, ou aura, sur la société. D’aucuns pourront certainement leur reprocher le parti pris franchement assumé du documentaire. Toujours est-il que « Primum non nocere » aura sans nul doute le mérite de souligner ce que d’autres essaient de cacher.
La propagande gouvernementale, y compris télévisée, a fait bondir certains – on se rappelle les clips incitant à la vaccination, que de nombreux Français ont jugé révoltants… Ici, les témoignages poignants, le montage léché et la musique élégiaque élaborent un « contre-poison » du discours mais à trop jouer sur ce registre émotionnel, le film prend peut-être le risque de « nuire d’abord » à son propos en se coupant de ceux qui jugeront l’enrobage un peu racoleur.