Pour ceux qui ne connaissent pas Florrie c’est une chanteuse-batteuse-mannequin Britannique. Multi-fonction, cette jeune et belle plante devient égérie pour H&M. Voilà pour le pitch. Pourquoi écrire sur elle ? Franchement, pas pour sa musique tant c’est agaçant. Pour son clip ? non plus. Même si on aime beaucoup le duo de réals Mathy & Fran. Là, faut pas pousser mémé dans les orties, parce que c’est du sous-sous-sous Toilet Paper. Le plus gênant, c’est quand même que le clip a été payé par H&M et que le but d’écouter de la musique, c’est quand même de s’évader un peu de ce monde de crevardes qui se battent pour un jean de merde fabriqué par des enfants en Chine ou en Inde. Et puis…quand je lis sur des blogs des phrases de ce genre : » La jolie blonde incarne une collection fun et énergique qui va booster notre dressing du printemps » ou encore « Les tendances phares du printemps-été 2015 sont respectées tout en y ajoutant un brin de folie. La jeune chanteuse de 26 ans incarne à la perfection cette collection aux accents musicaux. » Cette collection aux accents musicaux ??? Je ne sais pas ce que ça veut dire. Je sais que je viens de perdre 5 minutes de mon temps mais quand je vois ça j’ai envie de citer le dernier bouquin de Despentes. Histoire de finir avec de l’intelligence.
« Maintenant, chez Monoprix, il aimerait être venu avec son bazooka. La grosse blonde en short avec ses cuisses immonde qui se sape comme si elle était bonasse alors que c’est une vache, une balle dans la tête. Le petit couple façon Kooples tendance catho d’ultra-droite, elle avec ses lunettes rétro et les cheveux tirés en arrière et lui avec sa gueule de beau gosse et son oreillette qui téléphone dans les rayons pendant qu’ils choisissent uniquement des produits super chers, tout les deux en imper beige pour bien montrer qu’ils sont de droite : une balle dans la bouche. Le thunard obèse qui mate le cul des filles en choisissant sa viande hallal : une balle dans la tempe. La youpine emperruquée avec ses nibards dégeulasses qui lui ont poussé juste au-dessus du nombril, il déteste les meufs qui ont les seins au milieu du ventre : une balle dans le genou. Tirer dans le tas, regarder les survivants déguerpir comme des rats et se planquer sous les rayons, toute cette racaille de merde rassemblée là pour s’empiffrer, avec leurs petites propensions à mentir, resquiller, tricher, passer devant, se faire mousser. Faire sauter tout ça. »