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À l’époque romaine, il faisait plus chaud qu’aujourd’hui : archéologues contre modèles climatiques du GIEC, qui a raison ?

Le débat sur le changement climatique est souvent présenté comme une question scientifique moderne, dominée par des modèles informatiques complexes et des projections à long terme.

À l’époque romaine, il faisait plus chaud qu’aujourd’hui : archéologues contre modèles climatiques du GIEC, qui a raison ?

Pourtant, une controverse récente, relayée par des sources comme Réseau International et le blog de Patrice Gibertie, remet en question cette approche en opposant deux visions : d’un côté, les archéologues et historiens, armés de preuves matérielles et textuelles, et de l’autre, les climatologues du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), accusés de s’appuyer principalement sur des modèles mathématiques abstraits.

Au cœur de cette polémique : l’affirmation que, durant l’Optimum Climatique Romain (OCR, ~250 av. J.-C. à 400 apr. J.-C.), les températures globales étaient plus élevées qu’aujourd’hui, remettant en cause l’idée d’un réchauffement climatique actuel sans précédent. Mais qui détient la vérité ? Analysons les arguments des deux camps.

Les preuves archéologiques : un climat plus chaud à l’époque romaine ?

Les archéologues et historiens s’appuient sur des indices matériels et des témoignages écrits pour soutenir que l’OCR correspondait à une période de températures globales plus élevées. Parmi les arguments avancés :

  1. Prospérité agricole et expansion géographique : L’Empire romain a connu une période de grande prospérité agricole, marquée par une expansion notable en Europe, en Afrique du Nord et en Asie. Par exemple, la culture de la vigne dans le nord de l’Angleterre – une région aujourd’hui trop froide pour une viticulture viable – et la production céréalière intensive en Afrique du Nord, surnommée le « grenier de Rome », suggèrent des conditions climatiques plus chaudes et humides. Ces observations sont corroborées par des textes romains, comme ceux de Pline l’Ancien, et par des études archéobotaniques. En Chine, sous la dynastie Han (contemporaine de Rome), des fouilles révèlent également des conditions agricoles prospères, associées à des températures élevées (Chen et al., 2020).
  2. Données paléoclimatiques : Des études sur les carottes de glace, les sédiments marins et les cernes d’arbres confirment des anomalies de température pendant l’OCR. Une étude de Margaritelli et al. (2020) indique que les températures de surface de la mer dans le canal de Sicile étaient environ 2 °C plus chaudes que les moyennes des derniers siècles. D’autres recherches, comme celles de Büntgen et al. (2011) en Europe centrale ou de Shi et al. (2022) dans l’hémisphère nord, estiment des écarts de 0,5 à 2 °C par rapport aux périodes récentes.
  3. Preuves textuelles et culturelles : Les écrits romains décrivent des paysages et des pratiques agricoles incompatibles avec un climat plus frais. Par exemple, la navigation fluviale et maritime était facilitée par des conditions météorologiques clémentes, et les infrastructures romaines, comme les aqueducs, témoignent d’une gestion de l’eau adaptée à un climat relativement stable et favorable.

Ces éléments suggèrent que l’OCR n’était pas un phénomène localisé, mais potentiellement global, avec des impacts significatifs sur les sociétés humaines de l’époque. Les archéologues soulignent que ces preuves matérielles, ancrées dans des artefacts et des données empiriques, offrent une vision tangible du climat passé, contrairement aux modèles abstraits.

Les modèles du GIEC : une approche mathématique contestée ?


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