Entretien passionnant avec Juan Branco, écrivain et cinéaste à propos du Massacre de Gilles de Rais (2025) mis en mots par l’excellent Pierre Audebert.
Dans un monde où les abonnements aux plateformes s'empilent, une bonne nouvelle fait le buzz sur les réseaux : l'arrivée de Wikiflix, un service gratuit qui propose plus de 4 200 films classiques, souvent rares ou oubliés, sans même nécessiter la création d'un compte.
Et si les "parents mous" qu'on pointe du doigt étaient en réalité les super-héros discrets d'une génération sacrifiée ? Dans un monde qui craque de toutes parts, les milléniaux absorbent les chocs pour leurs enfants, réparent les failles du passé et inventent un avenir plus doux.
Dans un monde où les abonnements aux plateformes s'empilent, une bonne nouvelle fait le buzz sur les réseaux : l'arrivée de Wikiflix, un service gratuit qui propose plus de 4 200 films classiques, souvent rares ou oubliés, sans même nécessiter la création d'un compte.
C'est le Netflix gratuit des grands classiques plus ou moins connus, et les captures d'écran partagées montrent une interface épurée, intuitive, rappelant furieusement les géants du streaming payant.
Wikiflix puise essentiellement dans les trésors du domaine public, hébergés par la célèbre bibliothèque numérique Internet Archive.
On y trouve une mine d'or pour les cinéphiles : des chefs-d'œuvre du muet comme Nosferatu (F.W. Murnau, 1922), Metropolis (Fritz Lang, 1927) ou Le Voyage dans la Lune (Georges Méliès, 1902), des classiques hollywoodiens tels que La Vie est belle (It's a Wonderful Life, Frank Capra, 1946), des films d'horreur cultes, des westerns, des comédies burlesques avec Charlie Chaplin, et même des pépites plus confidentielles comme The Gold Rush (1925) ou Wings (1927), premier Oscar du meilleur film.
L'interface est un vrai plaisir : catégories claires ("Recently Edited", "Highly Ranked", "Most Viewed Movies"), vignettes attractives avec affiches d'époque, durées indiquées, et un classement inspiré de Wikipedia pour les plus notoires.
Pas de publicités intrusives, pas d'inscription obligatoire – il suffit de cliquer et de lancer la lecture. Tout est légal, car ces œuvres sont tombées dans le domaine public (généralement après 95 ans aux États-Unis pour les films anciens).
Bien sûr, ne vous attendez pas à y trouver les blockbusters récents ou les séries du moment : Wikiflix est dédié au patrimoine cinématographique, principalement des films en noir et blanc des années 1910 aux 1950, souvent en version originale (anglais majoritairement) sans sous-titres français systématiques. Mais pour les amateurs d'histoire du cinéma, c'est une aubaine inépuisable.
Imaginez binge-watcher les premiers pas du 7e art, découvrir des réalisateurs oubliés, ou revisiter des icônes comme Buster Keaton, Alfred Hitchcock dans ses débuts, ou les expressionnistes allemands.
Cette initiative rappelle d'autres plateformes gratuites et légales comme HENRI (de la Cinémathèque française), qui propose des raretés restaurées, ou les sections films d'Internet Archive directement. Mais Wikiflix se distingue par son ergonomie "moderne", rendant accessible au grand public ce qui était autrefois réservé aux chercheurs ou aux passionnés fouillant les archives.
En ces fêtes de fin d'année, si vous cherchez une alternative aux rediffusions télé ou aux abonnements coûteux, plongez dans Wikiflix.
C'est non seulement gratuit, mais aussi une formidable façon de (re)découvrir les racines du cinéma. Un vrai cadeau pour tous les amoureux du grand écran !
Et vous, quel classique allez-vous (re)découvrir en premier ? Dites-le-nous en commentaires !
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