L’abbé Pagès contre Brigitte Macron : une communion jugée diabolique
Une communion à Notre-Dame, et l’Église s’embrase. L’abbé Pagès dénonce un acte sacrilège et pointe un complot contre la foi. Les catholiques sont sous le choc.
En France, une affaire impliquant une Iranienne de 35 ans, Mahdieh Esfandiari, défraie la chronique. Diplômée de l’université Lyon-II et traductrice en langue française, cette femme a été arrêtée à Lyon le 28 février 2025 et écrouée pour "provocation au terrorisme".
Soupçonnée d’être téléguidée par l’Iran, son cas prend une tournure encore plus complexe avec l’implication de son compagnon, très proche d’Alain Soral, une figure controversée et schizophrénique de l’extrême droite française. Cette affaire pourrait bien précipiter la chute judiciaire d'Alain Soral, déjà en délicatesse avec la justice.
Mahdieh Esfandiari vivait en France depuis près de dix ans lorsqu’elle a été interpellée à Lyon, alors qu’elle s’apprêtait, selon les autorités, à quitter le pays. D’après BFMTV, elle est soupçonnée d’avoir administré une chaîne Telegram pro-palestinienne et antisioniste radicale, relayant des messages du Hezbollah et des Brigades al-Qods, des groupes considérés comme terroristes par les États-Unis. Une information judiciaire, ouverte par le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH), l’accuse de plusieurs chefs d’inculpation :
Mise en examen, elle a été placée en détention provisoire, et une demande de libération lui a été refusée le 24 juin 2025. Cette sévérité reflète la gravité des soupçons qui pèsent sur elle, notamment celui d’être un relais du régime iranien en France.
L’affaire prend une dimension supplémentaire avec le compagnon de Mahdieh Esfandiari, Maurizio B., également mis en examen. Cet homme est présenté comme un ancien militant d’Alain Soral, un idéologue antisémite bien connu en France. Soral, condamné à de multiples reprises pour incitation à la haine raciale, est une figure clivante de l’extrême droite. Exilé en Suisse, il fait actuellement l’objet de poursuites en France pour "atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation" après avoir appelé à "s’armer" dans des vidéos diffusées par son mouvement, Égalité & Réconciliation (E&R).
Les liens entre Soral et l’Iran ne sont pas nouveaux. En 2009, il avait lui-même revendiqué avoir reçu trois millions d’euros de Téhéran pour financer sa campagne aux élections européennes. L’implication de Maurizio B. dans l’affaire Esfandiari renforce les soupçons d’un réseau d’influence mêlant extrême droite française et intérêts iraniens, avec Soral comme pivot potentiel.
Cette connexion pourrait avoir des conséquences directes pour Alain Soral. Déjà sous la menace d’une peine de sept ans de prison pour ses récentes déclarations, il risque de voir sa situation s’aggraver. L’enquête sur Mahdieh Esfandiari et son compagnon pourrait apporter de nouveaux éléments prouvant que Soral, même à distance, reste lié à des activités illégales, voire à des provocations au terrorisme via ses anciens proches. Si ces liens sont confirmés, les autorités françaises pourraient durcir leur position contre lui, rendant son extradition depuis la Suisse ou une condamnation plus lourde presque inévitables.
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