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240 femmes droguées par l’État : le scandale Christian Nègre explose enfin

Un haut fonctionnaire du ministère de la Culture aurait, pendant dix ans, drogué et agressé sexuellement plus de 240 candidates lors d’entretiens d’embauche. Sylvie Delezenne, traumatisée à vie, raconte l’horreur. La justice traîne, l’État se tait, les victimes se battent.

240 femmes droguées par l’État : le scandale Christian Nègre explose enfin
Victime dans l'affaire Christian Nègre, Sylvie Delezenne a été entendue plusieurs fois à l'Assemblée Nationale en tant que "victime experte" dans le cadre de la mission parlementaire sur la soumission chimique menée par la députée Sandrine Josso. Le 11 décembre, elle enregistrera pour France 2, avec d'autres victimes dans d'autres affaires, une émission sur ce thème. • © Sylvie Delezenne

240 femmes accusent l’ex-puissant DRH du ministère de la Culture de les avoir droguées à leur insu lors d’entretiens d’embauche pour les agresser sexuellement. À 28 ans, Sylvie Delezenne a bu le café empoisonné.

Dix ans après, elle vit encore avec un stress post-traumatique qui a détruit sa carrière. Mise en examen du suspect, plainte contre l’État, mission parlementaire : elle se bat pour que justice soit enfin faite. Apar.tv, premier à avoir exposé ce scandale, reste à leurs côtés.

TÉMOIGNAGE. “En France, on peut faire 240 victimes et vivre sa vie tranquillement” : le calvaire de Sylvie, victime de soumission chimique par un haut fonctionnaire
Plus de 240 femmes accusent Christian Nègre, un haut fonctionnaire du ministère de la Culture, de les avoir droguées à leur insu lors d’entretiens d’embauche. Dix ans après son agression, Sylvie Delezenne témoigne dans l’émission…

Christian Nègre.
Ancien directeur des ressources humaines au ministère de la Culture.
Un homme de pouvoir.
Un prédateur en costume.
Plus de 240 femmes l’accusent aujourd’hui.
240.
Pas des rumeurs.
Des témoignages précis.
Des vies brisées avec méthode.

Entre 2009 et 2018.
Des entretiens d’embauche.
Un bureau fermé.
Un café servi avec le sourire.
Une drogue versée à l’insu.
Puis l’horreur.
Violences sexuelles.
Humiliations filmées.
Chantage.
Silence imposé.

Sylvie Delezenne est l’une d’elles.
Elle avait 28 ans.
Un CV impeccable.
L’espoir d’un premier poste stable.
Elle boit le café.
Tout devient flou.
Elle se réveille nue.
Dévastée.
Sans souvenirs précis.
Juste la certitude d’avoir été violée.

Dix ans plus tard, elle ne dort plus sans somnifères.
Les crises d’angoisse la terrassent au bureau.
Sa carrière est morte ce jour-là.
Elle a changé de métier.
Changé de ville.
Changé de vie.
Mais le trauma, lui, ne part pas.

240 femmes.
240 fois la même méthode.
240 fois l’État a fermé les yeux.
Parce que c’était un « haut fonctionnaire respectable ».
Parce que les victimes étaient jeunes.
Précaires.
Isolées.
Donc crédibles ? Non.
Encombrantes.

La justice ?
Neuf ans pour ouvrir une enquête préliminaire.
Des plaintes classées sans suite.
Des victimes auditionnées comme des accusées.
Un système qui protège les puissants.
Un système qui salit celles qui osent parler.

Aujourd’hui Christian Nègre est mis en examen.
Pour soumission chimique.
Agression sexuelle.
Atteinte à l’intimité.
Le ministère de la Culture est attaqué au tribunal administratif.
Pour n’avoir rien vu.
Rien fait.
Avoir laissé un prédateur recruter pendant dix ans.

Sylvie Delezenne n’attend plus.
Elle témoigne.
Elle accompagne les autres.
Elle siège dans la mission parlementaire sur la soumission chimique.
Elle exige :

  • Une loi qui reconnaisse enfin ce crime spécifique.
  • Des moyens pour détecter les substances dans les 72 heures.
  • Une justice rapide, pas une deuxième torture.

Apar.tv a été le premier média à révéler l’ampleur monstrueuse de cette affaire.
Pas par hasard.
Parce que nous enquêtons là où d’autres détournent le regard.
Parce que nous donnons la parole à celles qu’on enterre vivantes.
Parce que nous refusons la complaisance d’État.

Ce n’est pas fini.
D’autres dossiers dorment encore dans les placards.
D’autres Christian Nègre sévissent en toute impunité.

Nous continuerons.
Tant qu’il y aura des victimes réduites au silence.
Tant qu’on protègera les bourreaux sous prétexte de « présomption d’innocence » mal placée.
Tant que la vérité sera considérée comme une menace.

243 femmes, victimes présumées de soumission chimique par un ex-haut fonctionnaire, toujours dans l’attente d’un procès
243 femmes se disent victimes de Christian Nègre, ancien haut-fonctionnaire au ministère de la Culture accusé de les avoir droguées avec un diurétique. Certains faits remontent à il y a près de 15 ans, sans qu’aucun procès ni audition n’ait vu le jour.

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