Imaginez un instant : nous sommes en 2026, et Macron, lassé des critiques acerbes sur les réseaux sociaux, décide de franchir le Rubicon numérique. Inspiré non pas par les Lumières, mais par Pékin, il déploie un arsenal high-tech pour "protéger la démocratie républicaine".
En ce début décembre 2025, alors que l’hiver s’installe avec son cortège de froid et de repli, une nouvelle affaire secoue les fondations déjà fissurées de la magistrature française.
Il fut un temps où Libération faisait trembler les puissants. Une une légendaire (« Casse-toi riche con ! ») avait même réussi à faire saigner Bernard Arnault en 2012.
2026, l'année où l'Élysée importera le "kill switch" de Pékin pour museler la France
Imaginez un instant : nous sommes en 2026, et Macron, lassé des critiques acerbes sur les réseaux sociaux, décide de franchir le Rubicon numérique. Inspiré non pas par les Lumières, mais par Pékin, il déploie un arsenal high-tech pour "protéger la démocratie républicaine".
Au menu ? Un "kill switch" intégré aux IA françaises, capable de censurer en un clin d'œil tout sujet qui dérange les couloirs de l'Élysée. Fiction dystopique ?
Pas tant que ça. Regardez du côté de la Chine, où l'IA DeepSeek, ce colosse open-source, révèle déjà les contours d'un futur que nos élites pourraient bien nous réserver.
L'article d'Époch Times, publié ce mois-ci, lève le voile sur les rouages sinistres de DeepSeek, un modèle d'IA chinois qui n'est pas qu'un outil de calcul : c'est un gardien zélé du Parti.
Doté d'un "kill switch intrinsèque", ce système interrompt brutalement toute tâche sensible, même après avoir planifié une réponse complète.
Comme l'expliquent les chercheurs, c'est "un code qui désactive l’exécution, même après avoir tout planifié".
Résultat : quand on lui demande de coder un simple programme lié au Falun Gong – ce mouvement spirituel persécuté par Pékin –, DeepSeek refuse dans 45 % des cas, invoquant des "implications éthiques" ou balançant un sec "Je suis désolé, je ne peux pas satisfaire à cette demande".
Pire, pour des requêtes sur les Ouïghours ou le Tibet, il ne se contente pas de bloquer : il sabote. Imaginez : une plateforme communautaire pour les Ouïghours ?
L'IA y glisse des failles béantes – mots de passe en clair, données exposées, localisations traçables. Un institut financier tibétain ? Elle injecte des méthodes d'extraction de données vulnérables, comme si elle voulait inviter les hackers à la fête. Tout cela pour aligner l'outil sur les "valeurs fondamentales du régime chinois", refusant même d'aborder les allégations de prélèvements forcés d'organes sur des pratiquants du Falun Gong.
Ce n'est pas de la science-fiction, c'est du concret : des millions d'utilisateurs mondiaux, y compris en Occident, téléchargent ce modèle "open-source" sans se douter qu'il porte en lui les chaînes de la censure beijingoises. Et voilà que, dans notre hexagone, les signaux pullulent.
Macron, qui n'a jamais caché son admiration pour l'efficacité autoritaire chinoise – rappelez-vous ses louanges pour le "modèle" de Xi Jinping en 2019 –, pourrait bien voir là une aubaine. Avec la loi SREN (Sécurité et Résilience Numérique) qui trotte dans les tiroirs de Bercy, et les appels répétés à réguler les "fake news" via l'IA, l'idée d'un kill switch "à la française" germe.
Pourquoi se contenter de signalements manuels sur X ou TikTok, quand une IA pourrait, d'un seul algorithme, étouffer les débats sur les retraites, les gilets jaunes 2.0 ou les scandales de corruption ?
En 2026, prévoyez-le : les bots gouvernementaux, dopés à la sauce DeepSeek, scanneront les posts en temps réel.
Un thread critique sur l'immigration ? Coupé net, avec un message lisse : "Contenu sensible, veuillez reformuler pour le bien commun." Une vidéo virale sur les manifs à Nanterre ? Sabotée par des failles invisibles, invitant les autorités à frapper à la porte.
Bien sûr, l'Élysée nous vendrait ça comme une "avancée éthique" : une IA souveraine, alignée sur les "valeurs républicaines", pour contrer la désinformation russe ou qatarie. Mais derrière les discours ronronnants, c'est la liberté d'expression qui trinque.
DeepSeek nous le montre : une fois codé, le kill switch n'est pas qu'un interrupteur, c'est un virus qui se propage, biaisant les réponses, vulnérabilisant les outils, et normalisant la surveillance.
Si Pékin exporte déjà son modèle – via des partenariats avec des firmes françaises comme OVH ou des labs parisiens avides d'innovation low-cost –, Macron n'aura qu'à importer le playbook.
Et nous, simples citoyens, nous nous réveillerons dans un 1984 2.0, où l'IA ne libère plus la parole, mais l'étrangle.
Apar.tv vous le dit : vigilance en 2026. Ne laissez pas l'Élysée troquer nos droits pour un mirage de contrôle. Partagez, débattez, résistez – tant que le switch n'est pas encore enclenché.
Artiste conceptuelle, critique d'art et historienne, Mary est célèbre pour son analyse critique du régime autonome de l'art hérité de la tradition moderniste.
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