Hypersexualité, sexopathe, nymphomanie…autant de termes que nous avons tous entendu au moins une fois et qui relèvent d’une vraie souffrance pour ceux dont c’est le quotidien. Un nouveau mot entre dans le vocabulaire des ces troubles liés au sexe, la sexomnie. C’est à dire un mal qui touche peu de gens mais dont les effets peuvent s’avérer extrêmement dangereux, surtout pour les femmes. C’est une montée de désir qui vient en dormant, avec la nécessité d’avoir une relation sexuelle instantanément tout étant somnambule. Sexomnia, ce court-métrage très chaud réalisé pour le magazine Treats! aborde le quotidien nocturne d’une jeune femme atteinte de sexomnie. On la découvre dans un lit d’hopital tout d’abord et ensuite qui déambule dans les rues en quête d’une relation sexuelle. Elle se réveille dans un lieu inconnu et un brouillard la révèle obscure, intense et inquiète. Car dans la vraie vie ce trouble peut causer de graves problèmes comme le viol, les abus en tout genre, et des séquelles psychologiques indélébiles.
Dans le film la fille est sublime, vêtue de dessous ultra sexy, mais dans la réalité cette pathologie est évidemment bien plus pathétique pour les personnes qui en sont atteintes et les rencontres nocturnes ne sont pas aussi esthétiques qu’elle le sont ici. Un beau film donc, qui traite d’un sujet méconnu mais de manière un trop esthétisante qui dérange si l’on en juge par les réels dégâts que cause cette maladie nocturne.