À une époque, on l’aurait appelé surréaliste. Ou dadaiste. À une autre, drogué. Expérimentateur. Psychédélique kitsch. Taré. Mais en fait, Greg Barth est simplement Suisse. Est-ce que cela éclaire sa démarche ? Non, pas du tout, ça épaissie même le mystère.
Si les créations de Greg Barth n’étaient pas commerciales (elles ne le sont pas toutes), son travail serait qualifié d’artistique. Mais c’est aussi là la bonne nouvelle, ses films sont plébiscités par les marques et récompensés par de nombreux prix et par le public (quelques 50 millions de vues pour le dernier film Microsoft). Un succès qui aide à ne pas trop désespérer de l’humanité.
Si ses œuvres les plus personnelles semblent avoir employé Albert Hofmann en DOP, c’est une sous-couche de réalité qui jaillit avec la force et la persuasion de ceux qui doutent de leurs convictions (ou l’inverse d’ailleurs).