Les frontières se confondent, celles de l’art et des affaires, de la copie et de l’original, du musée et du supermarché, du high et du low art, de l’artiste et de la star, de l’oeuvre et de la publicité, de l’art et de la mode. C’est à l’avènement de l’artiste en entrepreneur que nous assistons.
Le dernier exemple en date concerne le jeune artiste mondain-en-herbe Nate Lowman et la marque Converse. La mode et l’art contemporain s’entremêlent, sans honte, encore une fois.
L’artiste détourne ici deux de ces toiles inspirées d’un portrait de Marilyn Monroe par Willem de Kooning. C’est l’heure, décidément, du crossover généralisé entre style et business, mode et marchandise, art et tendance de mode : son mode de fonctionnement est transesthétique, transgenre, transhiérarchique.
On oubliait presque de préciser que l’acquisition de cette paire de basket, enfin de cette œuvre d’art, vous coutera la modique somme de 25.000 dollars. Avis aux fétichistes !