Ha, il est loin le temps de la barbie femme parfaite, idéale, belle et sage. Après la femme Barbie, la barbie Pute, La Barbie vu par Lynch place à la barbie arty.
Cécile Plaisance l’a bien compris. De la femme fatale, très nouvelle vague, en noir et blanc, en passant par un hommage à Newton. Cecile Plaisance donne une nouvelle fonction à Barbie que l’on savait déjà muse et inspiratrice de nombreux adeptes.
Sa barbie à elle est une véritable globe-trotteuse qui écume les rues de New york et les bas fond, part en virée en bateau ou devient carrément mystique en apparaissant dans des scènes bibliques. Bref, c’est une femme libre. qui sous le clic de Cécile Plaisance devient vivante. Simple ? Oui mais pas tant que ça car encore fallait-il franchir le pas.
Cecile plaisance a quité le monde la finance qu’elle côtoyait depuis de nombreuses années, et dont on sait qu’il est majoritairement composé d’hommes… pour se consacrer pleinement à la photographie. Sa « Barbie série », un retour en enfance ? Non car sa poupée n’est plus un jouet. Elle est loin, très loin de la femme objet. C’est clair Sa Barbie est plus pour les grands que pour les petits.