Martin Hong a du, tout de même, se creuser la tête quand Freight est venu vers lui en lui demandant un film sur la dichotomie intrinsèquement humaine entre espoir et auto-destruction, rêve et mémoire, entre mélancolie et envie d’avenir.
Avec cet Adrift (à la dérive), le réalisateur va encore plus loin en plaçant l’humain à la frontière de l’inanimé et du vivant. En faisant appel au model Linda Hao, qui a un bas de visage (puisque l’on ne voit que ça) qui rappelle l’androgynie robotique de Paul Dano, le propos est encore enfoncé à un niveau épidermique.