Harmony Korine n’adore pas la pub et pourtant après avoir signé le spot pour Suprême et Agnes B, le réalisateur de Spring Breaker remet ça avec une énième allégorie autour d’Alice au pays des Merveilles.
In WonDIORland, Alice est une mannequin fadasse rendue branchée par 2/3 trois effets visuels dont Harmony Korine à fait sa marque de fabrique. «Hallucinatoire », « fantasmagorique » , « expérience sensorielle », le spot est vendu et relayé par des superlatifs qui sentent bon la réclame bucolique écrits par des chefs du marketing, qui décidément ne sont jamais remontés du pays des merveilles. A part la bande son de Die Antwoord, rien à sauver, ni les fleurs de toutes les couleurs, ni les décors faussement conte de fées, et le dernier plan tragique de cette Alice debout sur la cheminée d’un immeuble Haussmanien.
« Dans son regard absent et son iris Absinthe,
Dis-je je lis le vice
De Baby DOll
Et je pense à Lewis Caroll » Serge Gainsbourg.
Comme quoi parfois les mots sont plus forts que les images.