Une journée dans la vie du Park Dufresne au moment de l’arrivée d’un nouvel employé. Le film de Yan Giroux a fait le tour des festivals, à commencer par celui de Sundance l’année dernière.
Une utilisation (qui rappellera aux Français la réalisation de La Haine) de longs plans séquences pour souligner l’inactivité qui amène inexorablement à la confrontation. Une montée en pression sans action, sans dialogue. Une oppression silencieuse. Bref, un vrai talent, car au ciné comme en littérature, le grand art est dans la description de la pudeur. Dans la violence de la retenue.