Voilà bien longtemps que nous n’avions pas vu de danse. Phénomène omniprésent en 2012 et aussitôt disparu cette année. Heureusement, il reste quelques reliquats. Et de quelle beauté !
Ce court métrage de Thibaut Duverneix et Victor Quijada (également chorégraphe) est un travail sur la dichotomie intrinsèque à l’existence humaine, ces conflits qui nous tiraillent et pour lesquels on ne peut prendre parti. Entre abondance et frugalité. Entre vie sociale et besoin d’individualisme. Entre vie de meute et vie intime.
Le film rappelle évidemment les grandes heures des comédies musicales et de West Side Story. Quand le corps devient un langage. De poésie et de torture. Quand la danse envahit notre paysage quotidien pour y crier en silence.