En art, la création et la destruction sont intimement liées. Le Suisse Urs Fischer, à la manière d’un moine bouddhiste qui détruit son mandala, marie les deux dans un même élan artistique.
Il y a quelques années, la biennale d’Art Contemporain de Lyon avait déjà exposé une sculpture de jardin d’enfants en nourriture pour oiseau, le tout enfermé dans une cage pleine de pigeons.
Dans le même style, les installation d’Urs Fischer posent une question essentielle : l’éphémère est-il intrinsèque au beau ? Et si le beau ne peut être éternel, cela veut-il dire que Dieu est laid ? Est-ce pour ça qu’il ne se montre pas ?