C’est pour rendre hommage à son quartier de Ménilmontant, et à Paris en général, que Laurent Chéhère, ancien publicitaire, a fait voler les maisons. Inspirée du Château ambulant de Miyazaki, la série est superbement onirique, poétique. Laissant une grande liberté d’interprétation aux spectateurs. Mais, ne nous trompons pas, la légèreté n’est pas le seul apanage des Flying Houses. En montrant un immeuble insalubre habité d’Africains, un cinéma érotique, une caravane de rom ou tout simplement un pavillon, Laurent Chéhère nous dépeint le vrai Paris, loin d’une image seulement poétique et proprette, manière Amélie Poulain.