Il a voyagé d’Europe en Asie et mis en scène des inconnus rencontrés au long de son périple, dans des paysages désertiques. On commence par jouer, comme un Où est Charlie, cherchant l’humain dans ce lieu où il ne devrait être. On comprend alors que l’homme phagocyte tout, rendant notre œil perméable à la nature sublime, aveuglé par le désir de trouver son semblable.
Quand l’esprit prend enfin conscience du tableau d’ensemble, notre premier intérêt pour l’humain s’évanouie devant la monstrueuse puissance de la nature. Et l’homme devient un simple élément, presque méprisable s’il n’était déjà pétri d’humilité de par sa posture et sa nudité.
La série Path de Ruben Brulat ressemble à un brûlot animiste.