Hassan Hajjaj est décidement un artiste pop qui aime les femmes.
Son travail, Kesh Angels, actuellement exposé à la Taymour Grahne Gallery à New-York montre que l’on peut porter une djellabah et un voile et être drôle, belle et un soupçon arrogante. Exit l’image du motard sur-tatoué et sur-gonglé ici ce sont les cadres qui sont « too much » fabriqués à partir d’objets de récup, principalement d’alimentation qui ne sont pas sans nous rappeler les soupes Campbell du divin Andy.
Entre tradition, pop culture et hip-hop ses photos détournent les codes de la société maghrébine et des préjugés qui vont avec.