Terry Rodgers est, ce qu’on appelle, un peintre réaliste. Mais alors quelle réalité peint-il ? Pas la notre, pas la votre (même si on vous le souhaite), mais des tableaux qui seraient de parfaites illustrations des romans de Jay McInerney.
L’artiste de 65 ans se trouve en plein dans une nouvelle tendance, celle qui accompagne la mort du capitalisme : la dénonciation des riches et de leurs abus (tendance ancestrale, mais bien présente… jusqu’à ce que vous deveniez vous-même riches, bien sur).
A l’instar des tumblr montrant les clichés Instagram des gosses de riches, ces peintures nous plongent dans un univers d’insouciance et de débauche.
Des soirées sans fin, des ivresses infinies, des hommes musclés et bronzés, des femmes nues et photoshopées. Ce que les jaloux appelleraient la décadence de la classe dominante. Ce que les envieux appelleraient un hédonisme luxueux. Ce que nous appelons une soirée où il faut se faire inviter.
Et c’est bien là l’intérêt de ces œuvres, nous questionner sur le dégoût ou/et l’envie qu’évoque ces scènes.