La peinture d’Edward Hopper reste une énigme. Plus de 40 ans après sa mort, la mélancolie qui se dégage de ses tableaux n’a de cesse d ‘inspirer les artistes du monde entier. Qu’ils soient peintres, photographes ou vidéastes. Après le fantastique travail de Gustav Deutsch , c’est au tour de Richard Tuschman de réaliser une interprétation de son oeuvre.
« Hopper meditations » est une réponse personnelle du photographe au peintre. Tuschman recréé en réel et en miniatures dans son studio les décors des tableaux, et photographie en studio des modèles, pour assembler les deux en une seule et même image troublante, pas tout à fait conforme à l’originale et tant mieux. Car ce qui est beau, c’est justement l’imperfection de la ré-interprétation, une vision nouvelle et incarnée des oeuvres d’un peintre qui restera l’un des plus grand de notre siècle.
Jusqu’au 18 Octobre à la galerie Kopeikin, à Los Angeles.