« Face à une menace imperceptible, le Japon a du choisir de séparer territoires, objets et lieux contaminés de ceux qui ne le seraient pas. Mais cette frontière semble plus floue et subjective. » Présentation éthérée de leur travail par les deux photographes français, Carlos Ayesta et Guillaume Bression qui se sont rendus à Fukushima pour travailler avec les habitants eux-mêmes dans une symbolisation de la tentative vaine de préserver la vie et le passé d’une irradiation qui sonne comme un glas.
Cette mort invisible, inattaquable, qui ne laisse que l’apparence de la vie. L’auto-bannissement de l’homme de ses propres terres.