L’artiste Yu Hong nous fait découvrir une Chine comme on ne la voit jamais. Pollué, censuré et tentation du malthusianisme, ce pays qui compte un Terrien sur quatre est aussi la source d’une poésie inattendue. La mélancolie, propre aux pays développés, s’accentue avec le choc d’une histoire pleine, d’un demi siècle de communisme et de vingt ans de croissance à deux chiffres.
Sous le regard de la caméra de Thomas Rhazi (dont nous avons déjà aimé les clips pour Equateur et The Dandy Warhols, et le court métrage), cette nouvelle approche prend le temps de naître, de faire un nid dans notre esprit. Une lenteur toute mélancolique elle aussi, qui nourrit le propos de l’artiste.