Admirer une photo de Claudia Rogge, c’est un peu comme se tenir devant Le Jugement Dernier de Michel Ange dans la Chapelle Sixtine. On y retrouve l’opulence de corps, la diversité des attitudes, l’équilibre parfait naissant du chaos.
Et comme les peintres italiens du XXVIème, la photographe allemande travaille sa composition au montage. Un remaniement incessant, une vision globale et détaillée de la scène.
Pour sa dernière série, Claudia Rogge s’est inspirée de la Divine Comédie de Dante Alighieri. Les clichés sont mythologiques. L’artiste y atteins sans conteste le sommet de son esthétique. Ce qui ne nous empêchera pas, ici, de partager quelques œuvres majeures plus anciennes.